Kozak
Koray nous avait dit : « pour aller à Pergame, ne
prenez pas la route principale qu’empreintent les autocars,
prenez la route de Kozak, je ne vous dis rien, vous verrez…
».
On a vu…
On a vu des collines couvertes de pins parasols à perte
de vue et des villages perdus dans cette marée verte, dressant
leurs minarets argentés. On a vu et on a eu envie d’y
faire du camping sauvage pour profiter de la beauté de ces
lieux.
Près de Kozak, pour les Cozach, ça s’imposait,
non ?
C’est une forêt magique où l’on n’entend
que le bruit du vent dans les arbres et le claquement du pic vert.
Nous y avons rencontré les villageois venus couper des branches
pour les vendre comme bois de chauffage et entretenir par la même
occasion cette forêt magnifique. Nous avons admiré
la Voie Lactée dans le ciel si pur. Nous avons fait une chouette
balade en VTT dans les bois et croisé un vieux papy qui nous
a offert du raisin et des poires. Du bonheur simple et inoubliable.
Au moment de quitter cet endroit merveilleux… plus de batterie
!!
La veille, nous avions invité nos deux bûcherons à
prendre un café. Lors de notre conversation rudimentaire
rythmée par le dictionnaire, ils nous avaient bien demandé
si l’on ne craignait pas de tomber en panne, ce qui n’avait
pas manqué de turlupiner Laurent. Etrange.
Heureusement nous sommes équipés d’un groupe
électrogène qui a la bonne idée d’avoir
une sortie 12 V continu pour recharger les batteries de voiture.
Une demi heure plus tard, voici la batterie rechargée et
c’est parti !
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