Arrivée en Turquie
Qu’est-ce qu’une frontière quand aucune barrière
naturelle particulière (mer, fleuve, montagnes) ne la matérialise
? Un trait sur une carte…
Quelques kilomètres et une ou deux collines séparent
ainsi les lieux grecs que nous quittons des espaces turcs que nous
découvrons. Et pourtant, on a le sentiment d’avoir
changé de planète. Tout à coup, des collines
désertiques et en friches, des bicoques misérables,
des charrettes tirées par des ânes et des routes à
l’état pitoyable (les turcs sont bien en train de refaire
le revêtement mais l’effort paraît vain vu l’état
lamentable dans lequel se trouve déjà la route en
gravillons).
Bienvenue en Turquie !! Quel choc !!
Quelques kilomètres plus loin, nous retrouvons néanmoins
les paysages de terres agricoles cultivées, les villages
groupent des maisons coquettes, les condominiums à la malaisienne
se succèdent à l’approche d’Istanbul,
l’état des routes est acceptable. Mais c’est
peu dire que le premier contact a été rude !
A peine arrivés dans le pays, nous sommes déjà
époustouflés par l’accueil turc : nous pique-niquons
sous des arbres, tout près d’une station-service, lorsqu’un
des employés vient nous voir pour… nous offrir du thé
bien chaud ! Quelques instants plus tard, il revient même
avec deux autres tasses jugeant que les premières avaient
trop refroidi. A peine remis de notre surprise, nous restons de
nouveau sans voix : deux employés de la dite station-service
ont entrepris de laver notre voiture et notre caravane… Comme
ça !…
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