D’Alanya à Antakya
Nous quittons Antalya pour aller toujours plus à
l’Est. Petite pause pique-nique près des chutes de
Manavgat (les turcs adorent… nous, on trouve ça mignon
mais pas très spectaculaire) et halte juste après
Alanya.
Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Anamur (prononcer
« anamour » comme dans la chanson de Gainsbourg…).
Trois jours pour savoir quel effet ça faisait à Adam
et Eve d’être au paradis… Un camping ombragé
sous les pins, au bord d’une splendide plage de sable, électricité,
eau courante et douches chaudes à portée de mains,
le genre d’endroits bondés en pleine saison. Sauf que
là, il n’y a personne… On a le sentiment de faire
du camping sauvage tellement c’est isolé et tranquille.
Mais, une fois encore, c’est du trois étoiles…
Alors, on profite : se baigner, faire notre gym, lire, écrire,
cuisiner des petits plats, jouer de la guitare, jouer avec les enfants…
Histoire de se dérouiller un peu, on ira même jusqu’à
ensabler le 4x4… une heure pour sortir le Toyota de l’ornière
et étrenner les plaques de désensablage !
Nous reprenons la route notre route et nous nous arrêtons
de nouveau 3 jours, près de Silifke, à Kiz Kalesi,
une étape plutôt « technique » : lessives
et surtout mise à jour du site Web puisque nous voulons envoyer
un maximum de choses avant de quitter la Turquie. Un coup de chapeau
à nos seuls voisins, un couple de retraités allemands
qui passent tous leur hivers dans le coin. Faire chaque année
un tel voyage en camping car à 80 balais : quelle jeunesse
! Puissions-nous rester également jeunes et en bonne santé
le plus longtemps possibles pour continuer nos aventures.
Nous traversons ensuite rapidement la plaine qui va de Mersin et
Adana jusqu’à Iskenderun : beaucoup d’immeubles,
de vastes champs (coton, maïs) et pas mal d’industries.
Nous faisons une nuit de camping « sauvage » sur une
aire d’autoroute (ambiance : les routiers turcs sont sympas…).
Puis c’est la grimpette avant de redescendre sur Antioche
(Antakya). Voilà une ville à l’atmosphère
agréable, on sent une Turquie moins développée,
moins touristique mais peut-être plus authentique. Il ne reste
pas grand chose du passé mythique d’Antioche et de
ses croisés (chassés depuis longtemps) mais on s’y
sent bien. Et puis on a trouvé un internet café sympa
(il valait mieux vu le temps que ça nous a pris pour envoyer
la mise à jour de notre site !).
Et maintenant, direction la Syrie…
|