Un pont magnifique relie désormais le Péloponèse au reste de la Gréce au niveau de Patra. C’est un peu un symbole du visage qu’offre la Grèce aujourd’hui : si les habitués nous confient qu’il y a 15 ans seulement, les routes étaient comparables à ce que nous avons trouvé en Serbie, aujourd’hui la Grèce possède un réseau routier impeccable. Et l’on note de constants efforts de développement, en témoigne la future autoroute Ioannina – Igoumenitsa (face à l’île de Corfou), encore en chantier, mais qui promet de présenter des ouvrages d’art tout à fait saisissants. Quand on parle de la qualité du réseau routier grec à un turc, il vous fait immédiatement remarquer que c’est grâce aux subventions européennes ; pas impossible…

A la réflexion, un petit bémol s’impose : autour d’Athènes, ce n’est plus la même chanson !! Enfin… tout près du centre ville, ça va : les autoroutes ont visiblement été refaites et la nouvelle autoroute est superbe (elle peut !! Il faut cracher 2,50 Euro à chaque accès !). Ca sent les JO ! Par contre, quand on s’éloigne un peu, les autoroutes sont là mais dans quel état !! Des trous, des bosses… elles auraient bien besoin d’un lifting elles aussi. Enfin, on peut pas être partout à la fois probablement…

Les routes ont fréquemment deux voies mais sont assez larges pour que les véhicules les plus lents se serrent à droite, laissant ainsi la place à une troisième voie, fictive, au centre, où se doublent, parfois audacieusement, les véhicules plus rapides. D’ailleurs, ligne blanche ou non, c’est pareil… et même si le véhicule qui précède n’est autre qu’une voiture de flics, on double ! Il n’y a bien que nous à nous prendre la tête (tout de même, doubler une voiture de police en franchissant sous son nez une splendide ligne blanche, il y a de quoi hésiter…).