Le 16 décembre, nous sommes donc de retour en Syrie, tout heureux de retrouver ce pays dont les habitants nous avaient parus plus authentiques et chaleureux.
Nous somme également avides de porter un nouveau regard sur la Syrie : après 3 semaines passées en Jordanie, nous regardons forcément la Syrie différemment.

Effectivement l’occidentalisation semble avoir moins touché la Syrie (c’est surtout notable en ce qui concerne les commerces et les restaurants). Le niveau de vie semble également plus faible qu’en Jordanie : en terme de véhicules par exemple, on croise force de vieux zinzins haletants, et les charrettes tirées par les ânes sont nombreuses.

Par contre, la région que nous traversons (nous suivons grosso modo l’autoroute Sud-Nord qui va de Damas jusqu’à Alep) est très prospère et très cultivée. On a finalement un peu le sentiment que lors de notre premier séjour en Syrie, nous avons attaqué le pays par le versant difficile, là où la terre, aride, transforme toute agriculture en exploit, au moment où, fin du ramadan oblige, les gens sont fatigués… Nous avons un peu cumulé quoi, ce qui avait rendu ce premier contact si rude.