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Split

Hervé et sa petite famille nous ont quittés. Laissant la caravane au camping de Prapratno, toute la famille Cochet fait le voyage vers Split.

Nous dormons dans une de ces chambres que les croates proposent, postés en bordure de route de l’aube au couchant, parfois en plein soleil. Un appartement, souvent en banlieue, une ou deux chambres louées aux touristes de passage, l’accès à la salle de bains et à la cuisine, tout est très propre et relativement bon marché.

Voici donc Split. Nous sommes immédiatement séduits par l’atmosphère de cette ville. Une nouvelle fois, les maisons se serrent à l’intérieur des remparts et les ruelles se perdent en un dédale magique. Là, des églises, ici, des colonnes romaines. Mais, contrairement à Dubrovnik, ville-musée, Split est un lieu bien vivant : les boutiques branchées succèdent aux bars et aux restaurants à la mode. Les gens semblent attacher beaucoup d’importance à leur apparence, les filles sont toutes plus sexy les unes que les autres.

Karine laisse néanmoins ses trois hommes pour prendre un bus (24 heures de trajet Split – Lyon via Zagreb, 30 heures au retour jusqu’à Prapratno) afin de ne pas rater le mariage de son amie d'enfance, Evelyne.