La région de la mer de Marmara est extrêmement bien cultivée : maïs, oliviers, cultures maraîchères, l’agriculture est l’une des richesses de la Turquie qui réussit à nourrir sa population à la démographie croissante tout en exportant 20% de ce qu’elle produit. Sur la côte, les villes industrielles alignent leurs usines : cimenteries, pétrole, industrie agroalimentaire… Vu d’ici, la Turquie, sans être au niveau de l’Europe, est tout à fait prête à franchir les quelques marches qui l’en sépare… Reste à découvrir les autres visages de la Turquie pour se faire une opinion sur ce sujet qui passionne…

Nous faisons étape à Erdek : au départ, nous sommes surtout attirés par la perspective d’un camping confortable et la proximité d’une liaison ferry vers Istanbul (nous avons en effet oublié de faire faire nos visas pour la Syrie lors de notre séjour à Istanbul… heureusement Laurent pourra faire seul le saut d’une journée et obtenir les précieux visas).

Finalement, nous nous sentons bien à Erdek et surtout au camping Ant, nous y resterons pratiquement une semaine. Superbement boisé, propre et confortable (mais pas chaud car l’ombre des pins à cette époque de l’année fait plutôt frigo qu’autre chose, malgré le soleil qui brille), le camping est quasi désert. A part nous, les seuls occupants sont le gérant du camping, un couple de turcs adorables et Koray (lien vers le Coup de cœur)… Ce sera l’occasion d’un barbecue bien arrosé (ce sont des musulmans qui pratiquent leur religion comme beaucoup de français s’attachent aux principes chrétiens… avec modération, parcimonie et à bon escient…).