Commerces


Il faut l’avouer : nous sommes de purs produits des grandes surfaces… Il n’y a qu’à voir combien nous sommes perdus quand, comme en Syrie, aucun supermarché, aucune supérette, ne propose l’éventail de produits dont nous sommes coutumiers. Et quelle est notre joie lorsque nous pénétrons par contre dans un supermarché en Jordanie ou en Turquie…

C’est que c’est une toute autre attitude que d’aller chez un marchand pour y acheter ses olives, chez un autres pour les fruits secs, chez un troisième pour le beurre, chez un autre encore pour les biscuits et, bien sûr, chez le boucher, chez le boulanger, chez le marchand de fruits et légumes, etc, etc… On parcourt les rues aux quatre coins de la ville à la recherche de tel ou tel produit particulier.

Une attitude qui devait exister il n’y a pas si longtemps en France mais qu’on a bien oubliée… sauf peut-être quand on fait son marché. Oui, mais qui s’approvisionne encore exclusivement au marché ? Au mieux, on y complète ce qu’on consomme via la grande distribution…