chez Dimtri et Gallini avec leurs parents
en infra de l'Accro...
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Ferry boat


C’est le retour cette fois… Avec des débuts un peu épiques !

Nous avons acheté des billets de ferry pour nous rendre de Cesme à l’île grecque de Chios toute proche, puis de là jusqu’au port du Pirée (port d’Athènes).
Mais l’agence de voyage a déclaré une longueur de 9 mètres pour notre ensemble 4x4 et caravane (au lieu des 10,40 mètres hors flèche). Un moyen de proposer un prix plus attractif (tout en ayant une meilleure marge probablement).
Mais quand nous arrivons devant le ferry (ou plutôt le fiou-fiou) au port de Cesme… on a beau faire, tourner, virer, tirer des plans… ça ne rentre pas !
Bilan : la caravane, Karine et les petits font la traversée dans le ferry prévu, tandis que Laurent et le Toyota voyage dans un autre ferry (pas plus grand d’ailleurs !) qui heureusement assure la même liaison aux mêmes horaires. Nous ne débourserons pas un centime de plus, nul doute que l’agence, elle, aura grignoté son bénéfice.
Compte tenu de ces péripéties, notre passage de la douane turque est assez comique : après nous avoir laissé monter sur le bateau sans aucun contrôle, les douaniers finissent par nous rappeler et gribouillent à la hâte nos papiers sans prendre le temps de contrôler grand chose (ni de réclamer un bakchich d’ailleurs, mais peut-être qu’à cette douane-là ce n’est pas l’usage, laissons-leur le bénéfice du doute…).

Arrivés à Chios, nous récupérons nos billets pour Le Pirée et faisons vérifier que cette fois, le billet sera le bon (et qu’accessoirement, nous n’aurons pas à payer la différence nous-mêmes°. C’est donc l’agence qui débourse les 80€ supplémentaires et au final, tout cela nous aura fait faire de substantielles économies.
Nous embarquons et restons fascinés par le ballet des camionneurs qui vous casent leur trente huit tonnes en marche arrière, dans un mouchoir de poche, avec quelques centimètres de marge de chaque côté.

Nous atteignons la Grèce sans encombre : nous n’avons pas pris de cabine et dormons par terre dans nos sacs de couchage, dans un grand espace où nous sommes finalement pas plus mal installés que confinés à quatre, avec nos deux terreurs, dans une minuscule cabine.

Au Pirée, nous prenons nos billets pour l’Italie : inspirés par l’expérience précédente, nous déclarons une longueur légèrement inférieure pour la caravane (5,50 mètres hors flèche au lieu de 5,90 mètres) ce qui permet d’économiser 80€ supplémentaires. Et, tant qu’on y est, on renouvelle l’expérience de ne pas prendre de cabine et économisons encore 250€… à ce rythme là, la compagnie de ferry va finir par nous payer pour monter sur le bateau !

A Markopoulo, en banlieue d’Athènes, nous retrouvons nos amis Gallini et Dimitri. Nous passons quelques jours très agréables avec eux avec , entre autre, une soirée où nous rencontrons les parents de Dimitri (des gens charmants et intéressants, ayant beaucoup voyagé, aimant entreprendre et parlant bien anglais !). Hervé et Luisa nous font la joie de choisir Athènes comme destination de leur petite escapade en amoureux et nous nous retrouvons tous pour une courte nuit en boite.

Nous quittons Athènes sous une pluie fine et glaciale qu’accompagnent des rafales de vent. Ca sent la neige !

Nous embarquons sans problème sur le ferry pour Ancone et au petit matin, nous avons la joie de retrouver le soleil…